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    Effet Dumas, une boule aux multiples facettes

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    Effet Dumas, une boule aux multiples facettes

    Publication du 5 septembre 2017
    Boule Effet Dumas

    Nous avons auparavant montré des effets mécaniques destructifs survenant au cours du fonctionnement du résonateur Dumas.

    Le Dr P.Bacelon et JF Ricois ont montré par voie physico-chimique une anomalie élémentaire consistant en une perturbation du rapport stœchiométrique lors de l'électrolyse de l'eau sous 230V/50Hz/AC.
    Ce phénomène est en cours d'exploration. Pendant cette collaboration, ils ont également mis en évidence une destruction mécanique des électrodes.

    Voici le compte-rendu de ces expériences, simples à reproduire par les internautes qui se reporteront auparavant aux consignes de sécurité énoncées dans nos publications antérieures.

    Nous avons auparavant montré des effets mécaniques destructifs survenant au cours du fonctionnement du résonateur Dumas.

    Le Dr P.Bacelon et JF Ricois ont montré par voie physico-chimique une anomalie élémentaire consistant en une perturbation du rapport stœchiométrique lors de l'électrolyse de l'eau sous 230V/50Hz/AC.
    Ce phénomène est en cours d'exploration. Pendant cette collaboration, ils ont également mis en évidence une destruction mécanique des électrodes.

    Voici le compte-rendu de ces expériences, simples à reproduire par les internautes qui se reporteront auparavant aux consignes de sécurité énoncées dans nos publications antérieures.

    EXAMEN À LA LOUPE (la Science à l’œil nu)

    MATÉRIELS ET MÉTHODES

    Un résonateur Dumas est complètement plongé dans de l'eau du robinet puis alimenté par le secteur pendant 1/2h.

    Nous avons ensuite agité un aimant propre au néodyme dans la solution traitée.
    Ensuite nous avons examiné l'aimant à l’œil nu et à la loupe (x3) et prélevé un échantillon du matériel collé à l'aimant puis étalé sur le pouce. Nous avons exposé cet échantillon à la lumière pour un examen à l’œil nu puis à la loupe.

    L'expérience a été réalisée dans les mêmes conditions par JF Ricois, à ceci près que l'alimentation a eu lieu avec un alimentation stabilisée à 30V en courant continu.

    RÉSULTATS

    Après traitement de l'eau soumise au secteur, la surface de la sphère est piquetée et plane, sans relief notable. Elle présente un oxydation modérée, l'éclat métallique étant visiblement restauré par frottement de la peau du pouce sur la surface des sphères.
    L'eau traitée présente une couleur jaunâtre, le fond du récipient est visible et présente un résidu jaune ocre.
    Le remise sous tension du secteur du système expérimental se fait sans anomalie de son fonctionnement.

    Après traitement de l'eau soumise à l'alimentation stabilisée à 30V en courant continu, des spicules et filaments de couleur rouille ont été constatés, l'une des électrodes est très oxydée celle-ci ne retrouvant pas son éclat métallique par simple frottement de la peau du pouce.
    L'eau traitée montre un couleur rouge rouille/sang intense, le fond du récipient n'est pas visible et ne montre pas de résidu lors de la vidange du récipient.
    La remise en fonctionnement du système cette fois sous tension du secteur provoque la coupure immédiate du circuit par action du disjoncteur.

    Nous avons constaté des particules en suspension.
    Certaines de ces particules ont adhéré à l'aimant.
    L'examen de l'aimant à l’œil nu puis à la loupe mettait en évidence des particules adhérentes d'aspect feuilleté.
    Ces constats n'ont pu être reproduits en courant continu sous 30V.

    Au sein des échantillons prélevés et exposés à la lumière, JF Ricois a pu discerner à l’œil nu des éclats métalliques correspondant à l'examen à la loupe à des particules de couleur gris-acier adhérant à l'aimant.
    Ces constats n'ont pu être reproduits en courant continu 30V.

    Une fois plongé dans une solution de HCl 1/10M, l'aimant initialement recouvert de particules en était visiblement dépourvu.

    DISCUSSION

    La présence de particules en suspension adhérant à l'aimant signe l'existence d'un matériau ferromagnétique libéré suite au fonctionnement du résonateur Dumas dans l'eau.
    L'éclat métallique des particules et leur couleur gris-acier, et l'absence de particules dans l'eau du robinet avant traitement attestent que ces particules ne proviennent pas de l'eau mais de la masse du résonateur.

    L'aspect feuilleté des particules montre un processus destructif agissant tangentiellement sous la surface du métal.

    De tels dégâts peuvent s'expliquer en partie par la formation d'arcs électriques.
    Cependant, la taille macroscopique et l'aspect en feuillet des particules arrachées paraît incompatible avec la seule action de micro-arcs électriques (i.e fusion de surface, éclaboussures métalliques microscopiques).
    Une destruction des électrodes par un processus différent d'éventuels arcs microscopiques est engagé.

    Or les arcs électriques sont connus pour générer des micro-bulles de cavitation dans l'eau, bulles dont l'effondrement est connu pour détruire la surface des matériaux par propagation d'ondes de choc supersoniques.

    En outre, l'acier inoxydable utilisé dans la fabrication des électrodes contient du fer, du nickel et du chrome.
    Il est connu que sous très haute pression ou lors d'électrolyses, ces métaux forment par chimio-absorption des hydrures capables d'altérer les propriétés mécaniques et la structure du métal.
    La dispersion de fragments ferromagnétiques lors de cette l'électrolyse peut être due à la formation d'hydrures métalliques, capables de modifier la résilience de l'alliage et son volume au point de le rompre, c'est d'ailleurs un gros souci dans la conception des futures batteries à l'hydrogène.
    La libération brutale des contraintes accumulées peut générer des forces de cisaillement, décoller des fragments d'alliage de la masse métallique et les éjecter à haute vélocité, générant des vortex, des germes de cavitation, des courts circuits puis des bulles de cavitation électrique.

    Cavitation électrique et formation d'hydrures par électrolyse peuvent survenir de façons synergique et intriquée :

    • la cavitation due à des micro-arcs électriques facilite la formation d'hydrures lors de l'électrolyse, du fait des hautes pressions atteintes lors de l’effondrement des bulles de cavitation;
    • la formation d'hydrures entraîne la fragilisation du métal, facilite sa destruction et l'éjection de débris à haute énergie cinétique facilitant l'apparition d'une cavitation, cette cavitation produisant du plasma lui-même susceptible d'initier un micro-court circuit et de faciliter la survenue de micro-arcs électriques
    • la conjonction de ces phénomènes contribuerait à la destruction mécanique du métal par effondrement de bulles de cavitation.

    CONCLUSION

    La présence de matériau ferromagnétique en suspension exclut un processus purement électrochimique impliqué dans l'érosion des électrodes.

    Les dégâts subis sous tension du secteur montrent des caractéristiques physico-chimiques distinctes des dégâts subis en courant continu.

    Cette expérience montre que le résonateur Dumas présente une érosion d'origine mécanique.
    Le fonctionnement du résonateur Dumas sous 230V/50Hz/AC arrache des particules de fer-métal à la masse des électrodes.

    Une cavitation par formation de micro-arcs électriques et une chimio-absorption de l'hydrogène issu de l'électrolyse sous forme d'hydrures métalliques sont des facteurs explicatifs vraisemblables et complémentaires capables de rendre compte de la destruction mécanique constatée.

    Fraternellement,
    JF Ricois
    Dr P.Bacelon


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